Julia Hawkins est âgée de 101 ans. Elle s’est mise à pratiquer la course à pied sur le tard, il y a un an, à l’âge de 100 ans, mais cela ne l’a pas empêchée de s’adjuger un record du monde. Sa vaillance lui a valu le surnom de « Hurricane ». Originaire de Baton Rouge, en Louisiane (E.-U.), elle a épaté la galerie par sa vitesse et son cran sur la piste.
Aux Jeux Olympiques nationaux seniors à Birmingham, en Alabama, en juin dernier, elle a couru les 100 yards en 39 sec 62/100, un chrono reconnu, pour la première fois, comme un record du monde dans son groupe d’âge. Un mois plus tard, lors des Championnats outdoors d’athlétisme des États-Unis, dans sa ville natale, elle a prouvé que son chrono n’avait pas été un coup de chance : elle courut en 40 sec 12/100.
«Je savais que je pouvais courir, confie Julia Hawkins, parce que je suis toujours dans la cour de ma maison, et quand le téléphone sonne, je cours à l’intérieur ». Voici ses secrets de top athlète.
S’assurer d’un bon système de soutien
Julia Hawkins se montre reconnaissante vis-à-vis de ses quatre enfants (âgés de 64 à 71 ans) pour le soutien moral qu’ils lui apportent sans relâche. Mais, elle compte également sur une assistance au sol. « J’ai toujours besoin de quelqu’un pour m’attraper à la fin des courses parce que je suis à bout de souffle et épuisée », dit-elle.
S’en tenir à des attentes réalistes
« À cet âge, vous ne vous sentez pas de mieux en mieux dans ce que vous faites », dit Julia Hawkins. « Au contraire, chaque jour, vous êtes un peu plus mauvais. » Elle ne s’entraîne pas beaucoup pour ses courses. « Je ne veux pas m’épuiser à courir des 100 yards à l’entraînement parce je me rends compte qu’il ne m’en reste plus qu’une certaine quantité en moi ». Mais, elle s’occupe et passe beaucoup de temps à entretenir le jardin qu’elle et son défunt mari ont construit en 1949. « Je cours un peu chaque jour, pas longtemps, juste de quoi m’assurer que tout continue de bien fonctionner ».
Ne pas trop s’étirer
L’échauffement de Julia Hawkins avant ses courses consiste à simplement se tenir debout et à gigoter un peu. « Peu importe le mal que je me ferais, je l’ai déjà. Du coup, j’estime que je n’ai plus besoin d’étirements ».
Trouver un talisman
Peu de temps avant sa course à Birmingham, Julia Hawkins a ouvert un biscuit de fortune qui lui a prophétisé : « Vous allez faire un énorme progrès dans votre vie ». Elle s’est dit : « Je vais participer à cette course. Si jamais je gagne ou je fais bien, c’est peut-être de ça dont il est question. » Ce bout de papier lui a gonflé le moral. Elle l’a gardé et le garde dans sa poche pour que la chance continue de lui sourire.
(D’après Runner’s World) (Voir une interview de Julia Hawkins sur YouTube)
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In 20 short years, if alive, I may need for you to push my wheelchair across the 100 yard line in an attempt to break Julia Hawkins’ record of 39 seconds. Once again, I am confident of your skills.