Ce premier dimanche de l’été, le Jogging du Congo s’invitait au Challenge Conduzien des courses champêtres. Le nom de la course du jour intriguait. Fallait-il s’armer d’un coupe-coupe pour se frayer un chemin au travers de sous-bois particulièrement touffus ? Fallait-il s’équiper de chaussures de trail modèle bottes de pêche pour traverser quelque rivière ou marécage ? En ces temps de l’extrême, certains organisateurs rivalisent parfois d’idées saugrenues pour pimenter leurs épreuves !
Rien de tout cela heureusement n’était à l’ordre du jour à Ciney où le jogging se déroulait tout simplement au départ du quartier du Congo ainsi nommé parce que de nombreux compatriotes s’y installèrent à leur retour au pays après l’indépendance du Congo.
Les concurrents s’élançaient de la rue Morimont sous la pluie et rejoignaient les abords de la N97 par un chemin campagnard en montée avant, pour ceux qui avaient choisi la distance longue, de bifurquer à droite vers une section boisée et plus boueuse mais sans excès. Au sortir du bois, l’on reprenait la direction de la N97 que le parcours traversait, longeait et retraversait avant d’effectuer une dernière boucle boisée dans un parc à l’approche de l’arrivée. Cent soixante-six coureurs (dont trente-trois femmes, près de 20%) se classèrent sur la distance de 10 km 970 que le premier couvrit en 38 min 06 s, à du 17 km/h.
Soixante-cinq concurrents dont vingt-quatre femmes optèrent pour la distance courte (5 km 260). Celle-ci offrit l’occasion à des participants du programme Je Cours Pour Ma Forme (mise en condition physique par la course à pied pour débutants), emmenés par leur animatrice Fanny Dewez, de se plonger dans l’ambiance d’une compétition conviviale, ce en quoi Je Cours Pour Ma Forme rejoint la philosophie de Marathonien de coeur et d’esprit.
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