Retour de Marathonien de coeur et d’esprit sur les routes du Challenge ACRHO (Amicale des Courses sur Routes du Hainaut Occidental) pour les 20 Km de la Forêt de Beloeil qui figurent parmi les plus belles courses de Wallonie mais aussi les plus humides si l’on en juge par l’expérience personnelle de l’auteur qui y a pris part à plusieurs reprises. Le 6 octobre 2012 n’a pas failli à la tradition. Il fut arrosé. L’on aurait pu craindre le pire si ce n’est que la pluie drue et persistante de la matinée cessa miraculeusement l’après-midi et épargna les coureurs.
En outre, bien que dessiné principalement en forêt, le parcours est constitué de chemins larges et stabilisés, certes parsemés de quelques flaques mais il était relativement aisé de les contourner si l’on ne souhaitait pas passer au travers, s’en remplir les baskets et éclabousser ses compagnons de route.
Le départ fut donné comme d’habitude sur le grand carrefour à proximité du gymnase de la rue Bernard Hecquet. Dès le 3ème kilomètre, les concurrents entraient dans la Forêt de Beloeil et ils ne quittaient pratiquement plus les bois jusqu’à quelques hectomètres de l’arrivée lorsqu’ils rejoignaient le canal Blaton-Ath au 19ème kilomètre, après avoir longé la réserve naturelle de la Mer de Sable entre les 17ème et 18ème kilomètres.
Le point le plus remarquable de cette agréable promenade forestière était le Château de Beloeil que l’on eût dû apercevoir entre le kilomètre 6 et le kilomètre 7, par-delà l’Etang de la Canarderie. Le magnifique édifice, propriété des Princes de Ligne depuis le XIVème siècle, fut malheureusement soustrait à la vue des coureurs par la bruine.
Mais, si le château fait aujourd’hui encore l’actualité en raison notamment des journées musicales qui s’y déroulent pendant l’été, comment ne pas associer à Beloeil l’un de ses plus illustres citoyens, Edouard Joseph Louis Empain qui y naquit en 1852, il a 160 ans, presque jour pour jour, d’un père instituteur ne disposant pas du moindre diplôme mais sachant lire, écrire et compter, et d’une mère elle aussi de condition modeste. Aîné d’une famille de sept enfants et peu disposé aux études, Empain, entrepreneur, industriel et financier autodidacte, se consacra notamment à la création de transports en commun en Belgique et dans divers pays, jusqu’en Chine, à une époque où il ne suffisait pas de prendre l’avion pour s’y rendre. Il construisit aussi le métro de Paris et en assura l’exploitation jusqu’en 1945. A une semaine d’être appelé à élire de nouveaux représentants, ne devait-on pas se demander pourquoi notre pays ne suscite plus de vocations aussi extraordinaires, génératrices d’emplois et de richesse nationale ?
Nombre de concurrents prirent le départ des 20 Km de la Forêt de Beloeil dans le cadre de leur préparation à un prochain marathon. Le Marathon de Bruxelles de ce dimanche 7 octobre 2012 sera notamment suivi du Marathon d’Eindhoven et du Marathon de Cologne, le 14 octobre, du Marathon d’Amsterdam, le 21 octobre, du Marathon de Venise, du Marathon de Francfort et du Marathon de Lausanne, le 28 octobre, tous fort prisés par les Belges.
Les marathons les plus cités dans le peloton pour le mois de novembre furent le Marathon Nice-Cannes (le 4 novembre), le Marathon d’Athènes (le 11), le Marathon de La Rochelle et le Marathon de Florence (le 25). Pour les marathoniens qui entendent terminer l’année en beauté, sous un climat en principe plus clément que chez nous, le calendrier de décembre comprend le Marathon de Malaga et le Marathon de Lisbonne (le 9 décembre) et le Marathon de Pise (agréé AIMS – Association of International Marathons and Distance Races, le 16 décembre).
Si vous cherchez quelques idées de destinations marathon pour 2013, commandez vite le livre Marathonien de coeur et d’esprit (176 pages d’une impression soignée au prix de 12,50 € – frais d’envoi offerts) en double-cliquant dès à présent ici-même.
Culture et sport… Merci et bonnes courses…