Quelques mantras pour ne rien lâcher dans un marathon

Dans l’article précédent de cette chronique (« Pourquoi pleure-t-on le jour d’un marathon? »), était évoqué le mantra « Pain is inevitable. Suffering is optional » (« La douleur est inévitable. La souffrance est facultative »), apparemment un proverbe bouddhiste, cité par Haruki Murakami dans son Autoportrait de l’auteur en coureur de fond, livre culte dans la gente marathonienne.

Murakami se référait dans son livre à un article que l’International Herald Tribune avait consacré au marathon et pour lequel le journal américain avait interrogé plusieurs marathoniens célèbres sur les mantras qu’ils se récitaient pour se stimuler pendant l’effort. « Sans mantras, écrivit Murakami, les coureurs n’auraient tout bonnement pas tenu le coup. »

Voici trente mantras, suggérés par l’édition américaine de Runner’s World, avec une proposition de traduction ou d’interprétation en français et, parfois, un commentaire :

Don’t listen, don’t look, just run. (N’écoute pas, ne regarde pas, contente-toi de courir.)

Light & smooth. (En légèreté et en douceur.)

Claw the ground. (Griffe le sol.) Commentaire : Un mantra pour le marathon nature ?

The strong get stronger. (Les forts deviennent plus forts.)

Run fast, go past. (Cours vite et dépasse.)

One mile at the time. (Un mille/kilomètre à la fois.) Commentaire : Excellent mantra quand ça commence à « piquer »…

Define yourself. (Définis-toi toi-même.) Commentaire : Le mantra « nietzschéen » par excellence !

Think strong, be strong, finish strong. (Pense fort, sois fort, finis fort.)

Believe that you can, decide that you will. (Crois que tu peux, décide que tu veux.)

Tall and strong. (Sois grand et fort.)

Light and focused. (Reste léger et concentré.)

One foot in front of the other. (Un pied devant l’autre.) Commentaire : Variation sur le thème « One mile at the time » quand ça pique vraiment fort. Voir ci-dessus !

I think I can, I know I can. (Je pense que je peux, je sais que je peux.)

I am strong. (Je suis fort.)

Run the mile you’re in. (Courez le mille dans lequel vous vous trouvez.) Commentaire : Autre variation sur le thème « Un mille/kilomètre à la fois ».

Doing what I can. (Faire ce que je peux.)

One more mile. (Un mille/kilomètre de plus.) Commentaire : C’est le mantra quand vous commencez à décompter les kilomètres dans la seconde moitié d’un marathon et que chaque kilomètre accompli vous paraît plus long que le précédent…

Feeling good. (Se sentir bien.)

Push through this. (En néerlandais, ce serait « Duw erdoorheen ». En français, c’est moins évident : Pousse-toi à travers?) Commentaire : Mais, ce faisant, ne bousculez quand même pas les autres concurrents et les passants…

You are stronger than you think, you are more powerful than you know. (Tu es plus fort que tu ne le penses, tu es plus puissant que tu ne le sais.)

My game, my rules. (Mon jeu, mes règles.)

Be fearless, free, grateful. (Sois sans peur, libre, reconnaissant.) Commentaire : Po-si-ti-vez !

We commit, we won’t quit. (Nous nous engageons, nous n’abandonnerons pas.) Commentaire : Le mantra à se répéter après le passage du mur des 30 km quand l’envie vous prend de demander à un spectateur où se trouve la station de métro la plus proche…

I can, I will. (Je peux, je veux.)

Deep breaths, quick legs. (Respirations profondes, jambes rapides.) Commentaire : Ce mantra « achilléen » est réservé à ceux qui ont fait des humanités gréco-latines et lu L’Iliade de Homère.

Pain is temporary, pride is forever. (La douleur est temporelle, la fierté est éternelle.)

Run relaxed, finish strong. (Cours en décontraction, finis en force.)

I am stronger than I think. (Je suis plus fort que je ne le pense.)

Dig deep, breathe deep. (Creuse au plus profond de toi et respire à fond.)

I don’t stop when I’m tired, I stop when I’m done. (Je n’arrête pas quand je suis fatigué, je m’arrête quand j’en ai terminé.) Commentaire : Et, je ne m’enquiers pas auprès d’un spectateur d’où se trouve la station de métro la plus proche…

Que votre prochain marathon vous soit physiquement agréable et psychologiquement fécond ! Entre-temps, Joyeux Noël à toutes et à tous !

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Les nombreux fans de Haruki Murakami trouveront une recension de son dernier roman, magistral, « Le Meurtre du Commandeur » (Livre 1), sur Palingenesie.com, via le lien ci-contre.

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Pourquoi pleure-t-on le jour d’un marathon ?

Pourquoi pleure-t-on le jour d’un marathon, qu’on le coure ou qu’on y assiste ? C’est la question que s’est posée Elizabeth Narins, Senior Fitness and Health Editor du magazine américain Cosmopolitan qui couvre différents aspects de la vie féminine (“style, beauty, love, politics, horoscopes”).

« Pleurer est une réaction émotionnelle saine quand on se sent triste, dépassée ou même heureuse », a déclaré l’ultra-marathonienne et trois fois Ironwoman, Angie Fifer, aussi titulaire d’un doctorat en psychologie du sport, qui ajoute : « J’ai moi-même pleuré à la fin de mes épreuves sportives, de joie d’en avoir enfin terminé après plusieurs heures d’effort intense, mais aussi à l’occasion de compétitions auxquelles je n’étais présente qu’en tant que spectatrice ».

« Se préparer en vue d’un marathon et le terminer constitue un long processus qui touche à tellement d’aspects de votre vie, des sacrifices familiaux à votre emploi du temps, se lever et se coucher tôt, se priver d’événements sociaux, changer ses habitudes de nutrition et d’hydratation, expose-t-elle, que le jour de l’épreuve elle-même vous donnez libre cours à ces émotions que vous avez accumulées au cours de toutes ces heures d’entraînement et en raison des sacrifices consentis. »

D’autres, femmes et hommes à vrai dire, pleurent parce que, simplement, ils n’en peuvent plus. La rédactrice de Cosmopolitan prend le cas d’une coureuse qui, souffrant des genoux à partir de la mi-course de son troisième marathon, se mit à alterner la course, la marche et le boitillement. Ce n’est toutefois que dans les derniers kilomètres de son épreuve, dans tous les sens du terme, qu’elle ne put plus contenir ses larmes, quand les spectateurs, la voyant souffrir, se mirent à l’encourager. « Eux croyaient encore moi, a-t-elle confié, alors que moi je doutais de moi ! »

Dans le livre, Marathonien de coeur et d’esprit raconte cette rencontre avec un grand gaillard qui courait le Marathon de Reims les pieds nus et ensanglantés, tenant ses baskets à bout de bras et sanglotant à chaudes larmes. “La douleur est inévitable. La souffrance est facultative”, écrivait Haruki Murakami, citant un proverbe bouddhiste, dans son Autoportrait de l’auteur en coureur de fond. “Vous courez et vous pensez : “Ah! que c’est dur! Je n’y arriverai pas.” Si les mots “c’est dur” dépeignent une réalité inévitable, quand vous dites “je n’y arriverai pas”, vous vous en remettez à votre propre subjectivité.”

Elizabeth Narins précise toutefois que terminer un marathon les yeux secs ne signifie pas que l’on a la tête dure ou que l’on n’a pas d’âme, que l’on ne s’investit pas dans l’effort ou que l’on s’en f… C’est tout bonnement que l’on réagit différemment d’un point de vue émotionnel. Certains coaches recommandent d’ailleurs de contenir ses émotions et de s’en servir comme carburant pour améliorer les performances. Bref, que vous pleuriez ou pas à l’arrivée d’un marathon, ne vous en faites pas, ça reste normal !

D’après Cosmopolitan.

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Pourquoi la championne olympique US de triathlon s’est-elle convertie au marathon?

En 2016, Gwen Jorgensen remporta la première médaille d’or olympique américaine en triathlon. Au lieu de devenir la première triathlète à défendre son titre aux prochains J.O. à Tokyo en 2020, celle que l’on surnomme « Gwen the Phenom » s’est fixé un objectif encore plus audacieux : l’or sur le marathon !

Gwen Jorgensen (32 ans, 1 m 77, 55 kg) s’entraîne avec Jerry Schumacher, le célèbre entraîneur du Bowerman Track Club et des championnes de marathon, Shalane Flanagan, troisième du New York City Marathon 2018 (et victorieuse en 2017), et Amy Cragg, médaille de bronze de marathon aux championnats du monde 2017.

Sur la piste comme sur la route, les choses s’étaient jusqu’à présent plutôt bien passées. Gwen Jorgensen réussit un record personnel sous les 32 minutes en mars sur 10 000 m et se classa quatrième aux championnats US de semi-marathon à Pittsburgh en mai en 1:10:58. Le 7 octobre dernier, à Chicago, par contre, si elle réalisa un nouveau record personnel (2:36:23) sur marathon, malade, elle ne finit que 11e de l’épreuve.

Elle se montra déçue par sa performance et se mit à douter du bien-fondé de sa décision d’abandonner le triathlon. C’est que la concurrence américaine sera rude sur marathon pour se qualifier en vue des J.O. de 2020 à Tokyo : Shalane Flanagan, Jordan Hasay, Des Linden, Molly Huddle et Amy Cragg paraissent a priori intouchables (bien que la première puisse arrêter sa carrière et la deuxième soit blessée).

Pourquoi Gwen Jorgensen décida-t-elle de quitter le sommet du triathlon pour le marathon? « Je ne crois pas avoir atteint mon potentiel maximum en course à pied, avait-elle déclaré à Runner’s World. En triathlon, mes prestations en course à pied n’ont cessé de s’améliorer et m’ont amenée à m’interroger sur mes limites dans cette discipline. »

Qu’est-ce qui l’intrigue dans le marathon? « Pour moi, confia-t-elle, c’est l’événement olympique le plus emblématique. Tout le monde connaît et respecte cette distance. »

« Le marathon est un défi mental d’une nature très différente par rapport au triathlon. En triathlon, il faut vous préparer à des changements de courant lors de la natation ou à un incident mécanique ou une chute pendant le parcours à vélo. En marathon, vous faites exactement la même chose pendant 42,2 km. Vous devez rester concentrée tout au long de l’effort et surmonter une douleur extraordinaire liée à l’utilisation des mêmes muscles, kilomètre après kilomètre. »

Le plus gros défi physique à relever pendant la préparation d’un marathon est d’éviter les blessures. Avant chaque sortie, elle passe jusqu’à 45 minutes en pré-entraînement et en étirements et exécute des exercices d’activation et de force, notamment pour préserver le tendon d’Achille. Elle consulte régulièrement un massothérapeute, un acupuncteur, un physiothérapeute, un thérapeute en réadaptation physique et un thérapeute du plancher pelvien.

Les grosses semaines d’entraînement, Gwen Jorgensen court 160 km. Après sa grossesse de 2017, le plus dur fut de faire en sorte que son corps se réadapte aux kilomètres. La vitesse s’en suivrait. Elle eut du mal à maintenir sa vitesse quand elle augmentait le kilométrage. « Mais, ce ne sont pas uniquement les jambes qu’il faut entraîner, concéda-t-elle, il faut aussi s’habituer à supporter l’ennui et à se faire mal. »

Côté belge, les meilleures performeuses de l’année 2018 sur marathon au classement actuel officiel de l’IAAF (l’Association internationale des fédérations d’athlétisme) sont Nina Lauwaert (30 ans, 2:30:24, Eindhoven, 14.10.2018), Karen Van Proeyen (34 ans, 2:39:49, Eindhoven), Hanna Vandenbussche (31 ans, 2:46:06, Stockholm 02.06.2018) et Amélie Saussez (30 ans, 2:46:26, Florence, 25.11.2018).

(Source : Runner’s World et IAAF.)

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Un septuagénaire par deux fois sous les 3 h sur marathon en 2018 (Rotterdam et Toronto)

En 2013, Gene Dykes se rendit au Toronto Waterfront Marathon et écouta le grand coureur masters Ed Whitlock à l’occasion d’une discussion de groupe.

Ed Whitlock était un coureur de fond d’origine anglaise et le premier athlète de plus de 70 ans à courir un marathon en moins de trois heures avec un temps de 2 h 59 m 10 s en 2003. Il décéda le 13 mars 2017, d’un cancer de la prostate, à l’âge de 86 ans, après avoir, quelques mois auparavant, couru un ultime marathon à Toronto et établi un dernier record du monde de sa catégorie d’âge, à l’âge de 85 ans, le 16 octobre 2016, en 3 h 56 m 38 s.

A l’époque de cette discussion de groupe en 2013, quelqu’un dans l’assemblée le questionna sur ses nombreux records. Ed Whitlock répondit que celui de ses records dans la longévité duquel il avait le plus confiance était son record du monde de 2 h 54 m 48 s sur marathon dans sa catégorie d’âge, chrono qu’il courut à l’âge de 73 ans.

Gene Dykes avait alors 65 ans et son record personnel sur marathon était de 3 h 16 min. « J’étais assis là à écouter Ed Whitlock, se souvient-il aujourd’hui, et je me dis « Wow ! Celui-là, en effet, personne ne parviendra à le battre ! » ». Cette année-là (2013), Gene Dykes courut le Toronto Waterfront Marathon en 3 h 29 min. Il avait espéré améliorer son personal best, mais il échoua à 13 minutes.

Beaucoup peut changer en l’espace de cinq ans.

Gene Dykes a désormais passé le cap des 70 ans. En avril, il courut le Marathon de Rotterdam en 2:57:43. Et, le 21 octobre dernier, à Toronto, Dykes réalisa un chrono de 2:55:17. Son rythme de course frôla la perfection : 1:27:33 sur la première moitié, 1:27:44 sur la seconde.

S’étant amélioré de plus de deux minutes et ayant terminé à moins de 30 secondes du record que l’on croyait insurmontable du légendaire Ed Whitlock, Gene Dykes a le record de ce dernier dans le collimateur. « Il me reste trois ans pour faire mieux », déclara-t-il d’un air malicieux, « j’évalue les options à ma disposition. Cela aide d’avoir un objectif. »

Dykes n’est pas le seul marathonien septuagénaire à avoir défrayé la chronique ces dernières semaines. Le 7 octobre 2018, Jeannie Rice, 70 ans, a couru le Marathon de Chicago en 3:27:50, un nouveau record du monde dans sa catégorie d’âge.

Ces performances extraordinaires donnent matière à réfléchir à ceux qui croient que l’existence s’arrête à l’âge de la retraite (ou plus tôt…). Cheers !

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Le lendemain d’un marathon, Ginette, 85 ans, se repose : elle se contente de courir 8 km

Le 6 novembre 2005, alors âgée de 72 ans, Ginette établit un nouveau record US Masters 70-74 sur le marathon : 3 h 46 m 18 s au New York City Marathon. Elle ne s’était pourtant mise au marathon que trois ans plus tôt, à 69 ans. Ce record Masters figure toujours sur les tablettes de l’USATF, l’USA Track and Field, la fédération américaine de course à pied sur piste et sur route.

Le 4 novembre dernier, cette Française d’origine termina son 16e New York City Marathon (le 19e de sa tardive carrière au total), à 85 ans, en 6 h 19 m 01 s, l’emportant sur sa plus proche rivale dans sa catégorie d’âge, la Japonaise Koichi Kitabatake de Yokohama, également âgée de 85 ans, de 26 minutes.

Ginette Bedard grandit à Metz. Elle rencontra son mari, un aviateur canadien, alors que celui-ci était stationné sur une base aérienne à proximité. Le couple émigra vers le Canada, puis s’établit à New York où les deux travaillèrent pour des compagnies aériennes et élevèrent leurs enfants. A l’âge de la retraite, elle se chercha un nouveau challenge.

Ce fut la course à pied, qu’elle pratique en solitaire – sa soeur et son mari avec lesquels elle avait l’habitude de courir sont décédés – sans écouteurs – « il vous faut rester attentive à ce qui vous entoure » – seule avec ses pensées – elle dit ne pas avoir cure de la solitude, bien qu’elle prétend ne pas avoir renoncé à trouver une âme soeur, son mari étant décédé il y a quatre ans.

Pendant des décennies, Ginette vécut dans la même maison à Howard Beach, un quartier de la ville de New York, situé dans l’arrondissement de Queens, à proximité de l’eau. Elle court tous les jours, de 16 à 21 km, quelle que soit la météo – « s’il fait froid, vous vous habillez plus chaudement, c’est tout » et elle court pratiquement chaque kilomètre sur du sable. Elle concède qu’au lendemain du Marathon de New York, elle réduisit sa sortie quotidienne à 8 km.

« Vous devez en avoir le désir, la volonté, et cette volonté, je l’ai et j’aime ça », dit-elle. « Mon corps répond fort bien à mon esprit. »

Source : Runner’s World.

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33e édition des 4 Cimes du Pays de Herve : «La joie est en tout ; il faut savoir l’extraire.»

Les 4 Cimes du Pays de Herve, ce sont les cimes de la croix de Charneux (km 6,5), du fort d’Aubin (km 17), de Mauhin (km 22) et de la chapelle du Transpineux (km 30), parmi les 17 côtes jalonnant le périple le mur de Bouxhmont à l’arrivée, 32 km 820 d’un parcours qui ne présente que 2 km de plat, une course d’automne pour âmes fortes.

Ce sont aussi l’inscription gratuite, sept ravitaillements, nombre de bénévoles éminemment sympas tout au long d’un parcours mythique et magnifique, la collation offerte à tous et le massage après l’arrivée : une course hors gabarit se démarquant de ces événements à caractère disons plus commercial qui se bousculent au calendrier des joggeurs.

Les 4 Cimes, ce sont aussi depuis l’an dernier les 2 Cimes (la première et la dernière) sur 16 km et leurs 506 pré-inscrits en plus du Jogging de la Pie sur 6 km (45 pré-inscrits), soit avec les 620 pré-inscrits des 4 Cimes proprement dites, un total de 1.171 pré-inscrits sur les trois distances.

Dimanche, les 4 Cimes, c’était, enfin, au départ, à la minute près, l’anniversaire des 100 ans de l’Armistice de la Première Guerre mondiale.

Qu’il n’y eut que 441 finishers sur les 4 Cimes (468 sur les 2 Cimes et 49 sur le Jogging de la Pie) s’explique par le fait que les inscriptions sont gratuites et s’effectuent désormais en quelques clics via le site très bien conçu des 4 Cimes. Nombreux (près de 30%) sont les joggeurs qui ne tiennent pas compte de leur « engagement moral » vis-à-vis des organisateurs et oublient de les prévenir de leur désistement alors que tout a pourtant été mis en oeuvre pour les accueillir dans les meilleures conditions. Dommage !

Qu’il n’y eut, par contre, que 7,5% de pré-inscrits qui firent faux bond sur les 2 Cimes s’explique peut-être par le caractère plus local de la participation et par la météo. La course sur 16 km démarrait à 11 heures en même temps que celle sur 33 km et pendant environ une heure et demie il y eut quelques timides rayons de soleil, les anoraks s’enroulaient autour de la ceinture et tout le monde avait le sourire.

Par la suite, conformément aux prévisions, les averses commencèrent, elles se firent de plus en plus insistantes, et le vent, de plus en plus pénétrant. Bref, dimanche, vous courriez pratiquement au sec sur les 2 Cimes mais si vous mettiez trois heures et plus si affinités sur les 33 km des 4 Cimes, vous aviez toutes les chances de terminer cuits, rincés et essorés et de faire votre mantra de cette citation de Confucius : « La joie est en tout ; il faut savoir l’extraire ».

Victoires, sur les 33 km, de Vincent Castermans en 2 h 01 min 26 sec et de Catherine Pierron en 2 h 29 min 41 sec.

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Athens Marathon. The Authentic, ce 11/11 : Une « success story » grecque

Un seul marathon au monde dispose, selon ses organisateurs, d’un statut particulier dans l’histoire du sport mondial et ce n’est pas le Marathon de New York, ni celui de Londres, ou de Berlin, ou de Tokyo, mais bien le « Athens Marathon. The Authentic ».

Les organisateurs s’en expliquent. Les coureurs retournent – et ce sera à nouveau le cas ce dimanche 11 novembre 2018 – sur les traces de ce qui est à l’origine même de la discipline du marathon, à savoir la course légendaire du soldat et messager grec qui est supposé avoir couru de la ville de Marathon sur la côte nord-est de l’Attique jusqu’à Athènes pour annoncer la victoire des Grecs sur les Perses dans l’un des épisodes des Guerres médiques au Ve siècle avant notre ère. Selon la légende, après qu’il fut arrivé à destination, le malheureux messager, Phidippidès, s’écroula et mourut.

Cette histoire dramatique servit d’inspiration à la naissance de l’épreuve du marathon moderne lors des premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne qui eurent lieu à Athènes en 1896. Ce premier marathon eut une influence décisive sur la popularité de la course à pied et du sport comme phénomène social : l’on estime aujourd’hui à plusieurs millions le nombre de coureurs et coureuses à pied qui participent chaque année à plus de mille marathons de par le monde.

Le Marathon d’Athènes suit le parcours historique qu’emprunta Phidippidès de Marathon à Athènes. Il se déroule sur la distance officielle de 42 km 195 m et il se termine dans le Stade panathénaïque, le stade antique d’Athènes, qui fut précisément rénové pour les premiers J.O. de l’ère moderne, en 1896. Le Athens Marathon respecte les critères d’organisation les plus élevés pour un événement de ce type.

Pour la première fois dans l’histoire du Marathon d’Athènes, le peloton atteindra le nombre de 18.750 coureurs, dont 15.000 étrangers. Il affiche « complet » : les inscriptions ont été clôturées deux mois avant la date du marathon.

Pour cette 36e édition du « Athens Marathon. The Authentic », les organisateurs ont appelé les coureurs à porter des écharpes vertes le long de la route qui a été touchée par des incendies de forêt meurtriers dans la ville de Mati pendant l’été en guise de soutien aux efforts de reboisement.

La Grèce elle-même a certes encore du chemin à parcourir avant de se remettre complètement sur pied, mais si le Marathon d’Athènes peut servir de témoignage de sa résilience, il ne fait aucun doute qu’elle y parviendra.

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New York City Marathon : Une cheffe d’Etat européenne marathonienne

Les Services secrets américains ont la tâche de protéger non seulement le président des Etats-Unis mais aussi les dignitaires étrangers lorsqu’ils se déplacent sur le territoire américain, par exemple en courant les 42 km 195 m du New York City Marathon dans un peloton de plus de 50.000 coureurs soutenus par des dizaines, des centaines de milliers de spectateurs.

Quand la présidente de la République d’Estonie, Madame Kersti Kaljulaid, confirma son intention de courir le New York City Marathon 2018 pendant sa visite aux Etats-Unis, les agents spéciaux Mason Brayman et Bill Uher furent chargés de l’accompagner.

Ayant accompli quatre semi-marathons cette année, Madame Kaljulaid s’était bien préparée au New York City Marathon qui s’est déroulé dimanche et qu’elle termina en 4 h 02 m 40 s.

Les deux agents des Services secrets, par contre, ignoraient qu’ils le courraient jusqu’à quatre jours avant le jour de la course.

Ils étaient toutefois bien préparés à leur mission. En effet, ils courent régulièrement – on s’en serait douté, courir un marathon en quatre heures n’est pas à la portée de n’importe quel joggeur ! Brayman avait déjà fini 56 marathons, Uher, 28. Ils n’avaient toutefois pas l’habitude de les courir en portant leur arme de fonction et du léger matériel de communication et de protection comme ils le firent à New York quand ils étaient chargés de protéger la présidente de l’Estonie.

Brayman s’entraînait déjà en vue du Marathon de Philadelphie qui aura lieu le 18 novembre 2018 et il avait de toute manière prévu une séance d’entraînement le jour du New York City Marathon. Uher, de son côté, se réjouit de l’occasion de courir un marathon aussi prestigieux.

Madame Kaljulaid est née le 30 décembre 1969 à Tartu, alors que l’Estonie faisait encore partie de l’Union soviétique. Elle a 48 ans et est diplômée de l’Université de Tartu. Elle est présidente de la République d’Estonie depuis 2016. Qu’un chef d’Etat européen soit une marathonienne accomplie est de nature à rassurer ceux qui craignent que l’Europe ne soit décadente sur le potentiel d’introspection et de réflexion de certains de ses dirigeants.

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4 Cimes du Pays de Herve: 33e édition, 33 km, 11 novembre 2018, départ à 11 heures

“Certaines courses ont une âme”, me disait une aimable joggeuse au long cours, chemin faisant dans le beau Pays de Herve, “et les 4 Cimes en font partie”.

La 33e édition de cette épreuve de course à pied hors norme, créée en 1986, aura lieu ce dimanche 11 novembre 2018, départ à 11 heures à Battice. (Petit rappel historique, ce sera aussi pile le 100e anniversaire de la fin de la Première Guerre Mondiale dont l’Armistice a été signé le 11 novembre 1918 au petit matin et devint effectif à 11 heures.)

Nouveauté depuis l’an dernier : une épreuve sur 16 km et 2 Cimes, la première et la quatrième (plus le mur de Bouxhmont) est proposée à ceux dont la condition ne permet pas de courir la boucle complète mais qui souhaitent goûter à l’ambiance de cette course incomparable. Départ commun des 2 Cimes avec les 4 Cimes, à 11 heures.

Une particularité des 4 Cimes du Pays de Herve, et bien sûr des 2 Cimes, est que la participation est gratuite. En cette époque d’inflation galopante, c’est le cas de l’écrire, du nombre de courses en tous genres et des droits d’inscription, c’est assez rare (unique ?) en Belgique pour être applaudi des deux mains.

La seule condition à cette gratuité est de se pré-inscrire. Attention, les inscriptions sont limitées à 800 participants pour les 4 Cimes, 500 pour les 2 Cimes et 100 pour le jogging de la Pie sur 6 km. Les pré-inscriptions seront clôturées ce 4 novembre. En cas d’empêchement et de désistement, il est demandé aux pré-inscrits d’avoir la bonne obligeance de le signaler aux gentils organisateurs. Il sera encore possible de s’inscrire sur place, mais moyennant 10 €.

Pour rappel, un casse-croûte est offert – offert ! – par les organisateurs à tous les participants. N’attendez plus : inscrivez-vous sur le site des 4 Cimes du Pays de Herve ! Nous sommes déjà 546 pré-inscrits aux 4 Cimes, 394 aux 2 Cimes. En 2017, seize nations étaient représentées au départ. Rendez-vous le dimanche 11 novembre à la salle Saint-Vincent à Battice !

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34e Challenge de jogging du Brabant Wallon 2018 : Ce samedi, soirée de clôture à Wavre

La soirée de clôture du 34e Challenge de jogging du Brabant Wallon aura lieu ce samedi 20 octobre 2018 à partir de 17 heures 45 dans le hall Manifagri, avenue Solvay 5 à 1300 – Wavre. Apéro, remise des prix aux vainqueurs au scratch, aux points, des différentes catégories d’âge et interclubs, distribution du cadeau de fin de saison aux joggeurs ayant terminé toutes les courses de la saison et ceux ayant couru 9 courses au minimum figurent au programme de la soirée.

En guise de mise en jambes, voici les liens vers les comptes-rendus des 19 courses du Challenge de jogging du Brabant Wallon 2018 :

Nivelles : 27e Jogging Sainte-Gertrude (27.01.18) : Ouverture réussie du 34e Challenge de jogging du Brabant Wallon

La Hulpe : Jogging du Fond des Ails (10.02.18) : En plein dans le mille !

Lillois : 15es Crêtes Brainoises (24.02.18) : Vortex polaire sur les crêtes

Chaumont-Gistoux : 27e Jogging du Ronvau (10.03.18) : Cross à contresens

Waterloo : 13.000 Yards et 32e Prix Valentin Despretz (17.03.18) : Waterloo sous le zéro, ça gèle!

Vieusart : 33e Jogging du Pisselet (24.03.18) : Le plein dans les essarts

Beauvechain : Trophée Daniel Smet (14.04.18) : 619 runners sous le soleil à Beauvechain

Orp-Jauche : L’Orpoise « L’enfer au paradis » (21.04.18) : L’Orpoise, de l’enfer au paradis

Wauthier-Braine : 10e Jogging des Boignées (29.04.18) : Des Boignées fort peu ensoleillées

Wavre : Les Sentiers Macas (5.05.18) : Soleil radieux sur les Sentiers Macas

Bierges : 12e Jogging du Buchet (10.05.18) : 725 participants à l’Ascension du Buchet

Céroux : 34e Jogging Jean Aerts (19.05.18) : En mémoire de Jean Aerts

Grez-Doiceau : 26e Jogging à l’Hèze (2.06.18) : Jogging à l’Hèze, ne vous déplaise

Louvain-la-Neuve : Jogging d’Ottignies (9.06.18) : Dans la vallée oh oh avec la tribu la li la la

Baisy-Thy : 35e Tour Godefroid de Bouillon (16.06.18) : Godefroid autour de Baisy-Thy

Oisquercq : 24e Jogging d’Oisquercq (23.06.18) : Un Jogging du matin, allez savoir pourquoi

Nil-Saint-Vincent : 31e Jogging de Nil-Saint-Vincent (18.08.18) : En vitesse de croisière sur le Nil

Gastuche : Jogging des JTP Blancs Gilets (25.08.18) : Tch’youppie, c’était excellent !

Sart-Risbart : Jogging de Sart-Risbart (1.09.18) : A distance XXL, champions XXL

Le 15 juillet 2018, eut lieu à Plancenoit le traditionnel jogging de l’entité, organisé hors challenge par le vaillant Julos Lomba qui organisait autrefois le jogging de Maransart, lequel faisait partie du Challenge de jogging du Brabant Wallon.

Hors challenge également, aura lieu le samedi 10 novembre 2018 à 15 heures sur 13 km la 28e édition de l’Enfer de Céroux au départ de la place communale de Céroux.

Ce dimanche 21 octobre à 11 heures, aura lieu la 37e édition des Crêtes de La Hulpe. Il y a 677 pré-inscrits aux différences épreuves proposées (Crêtes, Petites Crêtes, Mini-Crêtes) et il est possible de s’inscrire sur place.

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