Challenge de jogging du Brabant Wallon : 619 runners sous le soleil à Beauvechain

Si les tortues fluo du James, les schtroumpfs bleus du Je cours à Incourt, les hordes rouge du Runnin’Grez et dorée du Kuristo étaient bien présents et en nombre à Beauvechain, les vacances de Pâques n’étaient pas encore terminées pour tout le monde. Et, heureusement que nous n’étions que 619 runners (contre 681 l’an dernier) à participer à la septième manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon car si nous avions été plus nombreux cela aurait pris encore plus de temps de faire remonter le peloton du premier tournant du circuit de 12 km jusqu’à l’endroit effectif du départ…

Les participants se faisant prier et traînant les pieds – un comble, non ? – , Marcel Denis se plut à faire remarquer que cette fois-ci ce n’était pas la faute aux retardataires ni aux organisateurs si l’on partait en retard !

L’organisation, au demeurant, fut irréprochable, militaire même (comment en serait-il autrement, le terrain de football de La Bruyère, point de ralliement du jour, jouxtant la base aérienne de Beauvechain ?), tant au niveau de l’accueil des concurrents dès le parking que du déroulement de l’épreuve (avec deux ravitaillements à l’eau en bouteille versée dans des gobelets neufs en cours de route).

Les organisateurs avaient convoqué le soleil et la course se disputa « Sous le soleil exactement, Pas à côté, pas n’importe où, Sous le soleil, sous le soleil, Exactement, juste en dessous » comme l’eût chanté le grand Serge.

Victoires de Molla Demeke en 41:18 devant Guillaume Demeulemeester (42:01), Sébastien Mahia (42:23), Alexis Matthys (42:42) et Denis Galerin (43:04) ainsi que de Marjorie Hoyaux en 51:23 devant Jessy Beelen (51:31), Donatienne Gicquel (51:54), Marleen Renders (52:28) et Paulina Hack (52:48). Reste à souligner avec plaisir le regain de condition d’Yves Vanderbeck, un habitué du challenge, des podiums et des victoires, 7e en 44:09, après une longue période d’inactivité sportive.

La prochaine manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon aura lieu à Orp-Jauche, samedi prochain, le 21 avril, à 15 heures, au départ du terrain de football d’Orp (et non plus de l’école de Jauche), sur un nouveau parcours de « L’Enfer au Paradis » de 13,5 km que le Running Club L’Orpoise nous promet rose-châtelain, bucoliques, verdoyants, téméraires, magnifiques. Allons, hop ! Nous irons tous au Paradis !

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Les 25 règles d’or du running : Courir avec la tête et les jambes

Adeptes de la course à pied, voici les 25 axiomes universels, testés et reconnus, du running. Dans la plupart des cas, ces règles sont nées chacune dans la tête d’un coureur qui en a parlé à un autre coureur, et, de bouche à oreille, sans que l’on ne s’en rende bien compte, des coachs les ont éprouvées, des scientifiques du sport les ont étudiées, et ces règles ont évolué de l’idée à la théorie et font désormais partie de la sagesse du running.

Règle #1 L’entraînement le plus efficace se calque sur l’événement en vue duquel vous vous entraînez. Si vous voulez terminer une course sur 10 km en une heure (6 min par km), une partie de votre entraînement devra se faire à cette vitesse et, de préférence, dans le type d’environnement dans lequel la course se déroulera.

Règle #2 N’augmentez votre distance d’entraînement que de 10 % par semaine afin d’éviter les blessures.

Règle #3 Après un repas, attendez environ deux heures avant d’aller courir.

Règle #4 Commencez chaque séance d’entraînement par 10 minutes de marche ou de course lente et faites de même en la terminant.

Règle #5 Si quelque chose vous gêne deux jours d’affilée en courant, faites un break de deux jours (et si le mal persiste, consultez un docteur).

Règle #6 Ne mangez, ni ne buvez, rien qui vous soit inconnu avant ou pendant une course ou un entraînement intensif. Préférez les aliments et boissons que vous connaissez déjà.

Règle #7 Pour chaque mile (= 1604 m) de compétition, accordez-vous un jour de repos. Cela signifie : pas de course, pas d’entraînement intensif, pendant six jours après une course sur 10 km ou 26 jours après un marathon. (Cette règle provient d’un livre de Jack Foster, ancien champion de marathon britannique : « My method is roughly to have a day off racing for every mile I raced. »)

Règle #8 Un vent contraire vous ralentit toujours plus qu’un vent favorable ne vous entraîne.

Règle #9 Vous devriez rester capable de parler par phrases complètes pendant que vous courez (sauf en compétition, ou lors d’un entraînement en résistance, ou sur un parcours ardu).

Règle #10 Avant de vous lancer sur un marathon, courez au moins une fois une distance de 32 km (en y arrivant progressivement).

Règle #11 Privilégiez les glucides aux repas des quelques jours précédant une course sur longue distance.

Règle #12 Un coureur s’améliore pendant environ 7 ans.

Règle #13 Si vous courez sur route, soyez prudent. Courez face au trafic.

Règle #14 Courir en montée vous ralentit plus que courir en descente ne vous accélère.

Règle #15 Dormez une minute de plus par nuit pour chaque mile d’entraînement hebdomadaire. C’est à dire : si vous courez environ 50 km par semaine, ajoutez une demi-heure par jour à votre temps de sommeil, sachant qu’une personne a en moyenne besoin de 7 heures 30 à 8 heures de sommeil par jour.

Règle #16 Consommez une combinaison de glucides et de protéines en alimentation solide ou liquide dans un intervalle de 30 à 60 minutes après toute course en compétition, à l’entraînement rapide ou sur longue distance.

Règle #17 Les coureurs qui ne pratiquent que la course à pied s’exposent plus aux blessures.

Règle #18 La meilleure manière de battre un record est de maintenir la même vitesse d’un bout à l’autre de la course.

Règle #19 Remplacez vos chaussures de running tous les 600 à 800 km. N’attendez pas que vos chaussures soient usées pour en acheter et utiliser une seconde paire et tenez compte de l’amorti et de ce que certaines chaussures s’usent plus vite.

Règle #20 Prenez au moins un jour de repos après chaque séance d’entraînement intensif. Repos signifie courir sur une courte distance, courir lentement, pratiquer un autre sport, ou ne rien faire du tout.

Règle #21 Habillez-vous pour une sortie en tenant compte de ce que vous ressentirez une température de 10° C supérieure à la température réelle. En d’autres termes, habillez-vous en fonction de la température que vous ressentirez à la moitié de votre effort, pas en fonction de celle que vous ressentez au début.

Règle #22 La vitesse la plus efficace pour l’interval training à VO2 maximum est d’environ 20 sec plus rapide par mile (12,5 sec par km) que votre vitesse de croisière sur une distance de 5 km.

Règle #23 Le seuil lactique se situe à environ la vitesse à laquelle l’on parvient à courir « à fond » pendant une heure.

Règle #24 Faites vos entraînements sur longue distance à une vitesse d’au moins 3 minutes par mile (environ 2 min par km) moins élevée que votre vitesse de compétition sur une distance de 5 km.

Règle #25 En compétition, plus longue est la course, plus lente est votre vitesse de course. Si vous courez sur 10 km en 45 min et quelques, visez 1 heure 41 min sur semi-marathon et 3 heures 30 min sur marathon ; si les 10 km vous prennent une heure, visez 2 heures 13 min sur semi-marathon et 4 heures 30 min sur marathon.

Toute règle a ses exceptions. Peut-être y reviendra-t-on en fonction de vos réactions et commentaires. Visitez le site Marathonien de coeur et d’esprit de manière régulière.

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Marathon de Paris 2018 : 43 537 partants et doublé du Kenyan Paul Lonyangata

En 42 éditions, le Marathon de Paris n’a enregistré que peu de doubles vainqueurs et, jusqu’à dimanche, un seul s’était imposé deux années de suite. C’est tout le mérite du Kenyan Paul Lonyangata, vainqueur hier du Marathon de Paris pour la deuxième fois consécutive, en 2:06:25, devant ses compatriotes Mathew Kisorio (à 11 sec) et Ernest Ngeno (à 16 sec).

Toujours placé à l’avant de la course, le futur vainqueur participa à l’écrémage progressif du groupe de tête. Il s’en fallut de peu toutefois qu’il ne puisse terminer : au 16e kilomètre, Lonyangata trébucha, s’ouvrant légèrement la main et le coude droit ainsi que le genou gauche. Il parvint heureusement à rejoindre la tête de la course au tempo.

Chez les femmes, la Kenyane Betsy Saina a créé la surprise, s’imposant en 2:22:56 devant sa compatriote Ruth Chepngetich et l’Ethiopienne Gulume Chala.

Pour la première fois, le départ des élites féminines avait été avancé, de 16 minutes 26 secondes, afin d’offrir aux vainqueurs des honneurs partagés. Les deux vainqueurs sont effectivement arrivés quasiment ensemble.

L’an dernier, Paul Lonyangata et sa femme Purity avaient écrit une étonnante page d’amour sportive, en remportant chacun le Marathon de Paris, l’un chez les hommes, l’autre chez les femmes. Souffrante, Purity n’a pas pris part à la course de cette année.

43 537 runners ont participé à cette 42e édition du Marathon de Paris. 97% d’entre eux ont franchi la ligne d’arrivée. Le peloton comprenait 26 % de femmes, 32 % d’étrangers en provenance de 115 nations, et 36 % de néophytes sur la distance du marathon (les néophytes étaient 44 % chez les femmes !).

Surprise pour les derniers arrivés – après plus de 6 heures de course et une foulée au ralenti, ils ont été accueillis et félicités par les vainqueurs de l’épreuve, Betsy Saina et Paul Lonyangata. Un beau geste de fraternité sportive !

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La Reine d’Angleterre donnera le départ du London Marathon 2018 (22.04.2018)

La Reine d’Angleterre sera le starter officiel du London Marathon 2018. Le dimanche 22 avril, la Reine montera sur un podium spécial devant la tour ronde dans le parc du château de Windsor pour appuyer sur le bouton de départ à 10h00. (Photo : London Marathon)

La BBC Sport retransmettra en direct la cérémonie de départ sur les écrans géants installés dans le parc de Blackheath d’où s’élanceront les 40 000 marathoniennes et marathoniens attendus sur les 26,2 miles entre Blackheath et The Mall.

« Nous sommes profondément honorés de ce que Sa Majesté la Reine ait accepté l’invitation de donner le départ du London Marathon 2018 », a déclaré le président de la société London Marathon Events Ltd, organisatrice de la course. « Nous sommes ravis de que cela se produira 110 ans après que la grand-mère de la Reine, alors la Princesse Mary et plus tard la Reine Mary, donna le départ du premier marathon olympique, en 1908, précisément au château de Windsor. »

Le marathon olympique de 1908, en clôture des Jeux Olympiques, fut le premier marathon à se courir sur la distance classique de 26,2 milles (42,195 km). Les opinions divergent quant à la raison pour laquelle cette distance a été arrêtée, les historiens suggérant que les 385 yards supplémentaires ont été inclus soit pour faire finir la course devant la Royal Box dans le stade olympique de White City dans le district de Hammersmith et Fulham, soit pour la faire débuter devant la pépinière du château royal à Windsor. Le livre Marathonien de coeur et d’esprit évoque cet épisode (pour acheter le livre, suivez le lien ou voyez ci-dessous – frais d’envoi offerts).

L’Italien Dorando Pietri fut le premier à franchir la ligne d’arrivée au stade de White City, mais il fut disqualifié par la suite, car épuisé, il avait été aidé par deux officiels. Le jour suivant, la Reine Alexandra, qui avait regardé l’arrivée, remit à Pietri un trophée en argent doré pour marquer son exploit. Le trophée Pietri sera exposé à l’expo du London Marathon au centre d’exposition ExCeL du 18 au 21 avril.

Le London Marathon 2018 réunira une constellation de stars mondiales, masculines et féminines, du marathon. Lisez les présentations des élites via les liens suivants : Kenenisa Bekele, Mo Farah et E. Kipchoge, étourdissant trio au London Marathon 2018 et London Marathon 2018 : Mary Keitany s’attaquera au record du monde 2003 de Paula Radcliffe. Marathonien de coeur et d’esprit avait attribué une cote de 96/100 au London Marathon pour son édition 2016.

Le London Marathon fait partie de la ligue des six World Marathon Majors (New York, Chicago, Boston, Berlin, Tokyo et Londres).

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Le Sport Pour Tous Wavre sur les Sentiers Macas 2018 (Challenge de jogging du BW)

Samedi, les runners et runneuses du Sport Pour Tous Wavre, dont les 250 membres en font l’un des plus importants clubs de jogging du Brabant Wallon, étaient invités à une reconnaissance officieuse du nouveau parcours de leurs Sentiers Macas, la 10e manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon 2018.

Ces éclaireurs étaient accompagnés de leur présidente fraichement élue, Colette Hanchard, leur past president, Sébastien Alaime, et quelques marathoniennes aguerries et semi-marathoniennes en pleine préparation du Marathon International de Namur et du Semi-Marathon (22.04.2018).

Travaux dans l’entité voisine d’Ottenbourg obligent, le parcours de l’an dernier a dû être modifié. Le nouveau tracé sera encore plus nature et encore plus sportif que le précédent, avec en prime la traversée du domaine privé, exceptionnellement ouvert aux joggeurs, du château de Laurensart, nom qui lui fut attribué au XVIe siècle lorsqu’il appartenait à Laurent de Bioul.

Les fans de Thierry Lhermitte reconnaîtront le château dans sa version néo-rococo actuelle qui date du tout début du XXe siècle. En effet, le château servit de décor au film « Sans rancune ! » dont l’acteur français tenait le rôle principal.

Le départ et l’arrivée se feront aux mêmes endroits que l’an dernier, à proximité du centre sportif de Wavre. Deux courses figureront au programme du jour (rendez-vous le samedi 5 mai 2018 à 15 h), celle comptant pour le Challenge de jogging du Brabant Wallon sur 12,5 km et l’autre sur 5,5 km. Dans le centre sportif rénové, vestiaires, consigne, douches et petite restauration seront proposés aux participants que les G.O. du SPTW accueilleront de manière festive et conviviale.

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Marathon de Paris (08.04.2018) : Les femmes, marathoniennes de coeur et d’esprit

Le Marathon de Paris, dont la 42e édition aura lieu le dimanche 8 avril 2018, a rempli son quota : 55.000 runners se sont inscrits. Les femmes représenteront un quart du peloton. L’organisateur du Marathon de Paris ne cache pas son souhait d’en voir accroître le nombre.

65% des femmes font du sport pour leur bien-être

Dans quel esprit les femmes pratiquent-elles le sport ? L’Institut Kantar TNS s’est penché sur la question et a réalisé, du 22 au 30 janvier 2018, via Internet, une étude auprès d’un échantillon représentatif constitué de 1 501 femmes et de 500 hommes âgés de 16 à 65 ans. Face au sport, les femmes sont-elles les égales des hommes ? En ce qui concerne la pratique, la réponse est oui ! 84% des femmes interrogées affirment pratiquer une activité physique ou sportive dans la vie quotidienne ou en vacances… contre 89% chez les hommes.

Pour la majorité des femmes interrogées, le sport est avant tout une activité à pratiquer pour son bien-être (65%), pour améliorer sa santé et son physique (55%), pour s’amuser (50%) ou pour partager (26%). Seul 21% du panel affiche son amour de la compétition.

Un besoin d’être entourées

La page Facebook #Parismarathongirls, exclusivement réservée aux femmes (sexisme à rebours ?), a connu un beau succès avec près de 3 000 abonnées en quelques mois. Sur cette page, les runneuses ont trouvé des conseils et un espace de dialogue pour accompagner leur pratique sportive.

On peut y lire les confidences de Julie : « J’ai découvert un groupe féminin solidaire sans crêpage de chignon. Merci pour votre bienveillance, votre humour, votre soutien ». Ou encore de Letty : « C’est un immense bonheur de lire vos conseils, encouragements, expériences bonnes ou mauvaises, vos états d’âme, faiblesses ou super formes ! Vous êtes fabuleuses et je me sens moins seule. ». Ou d’Eliane : « On peut faire la prépa avec un groupe d’amies incroyables, on se motive, on s’encourage, on s’accroche, on prend soin les unes des autres… ».

L’apparence et le regard des autres

« Au-delà des conditions de pratique, les femmes laissent entrevoir un rapport ambigu au sport », prétend l’Institut Katar TNS. Quels sont les freins ? Selon l’étude, 48% d’entre les femmes ne se sentent pas à la hauteur, à l’image d’Olivia sur la page #Parismarathongirls « les doutes, les pleurs, la dure solitude par moment à courir seule », et 51% n’aiment pas leur apparence lorsqu’elles pratiquent leur sport. 37% ont peur du regard des autres…

Le Marathon de Paris affirme son ambition d’accueillir 30% de femmes sur sa ligne de départ au plus tôt. L’expérience fait naître de sérieux espoirs : en six ans, le peloton du Semi de Paris est passé de 17 à 35% de femmes et de nombreux 10 km comme ceux de Run In Lyon ou Run In Marseille comptent désormais autant de femmes que d’hommes. « Tout n’est qu’une question d’habitudes, le temps qu’elles prennent confiance sur de plus longues distances ». Personne ne doute un seul instant qu’elles n’en soient capables !

D’autres exemples : Berlin, Londres, New York

Il existe d’ailleurs d’autres exemples. Au Berlin Marathon, en 2017, les femmes représentaient 28% des 39 234 finishers. Au London Marathon, c’en étaient plus de 39% sur les 39 278 classés. Outre-Atlantique, comme je le soulignais dans mon livre Marathonien de coeur et d’esprit (pour l’acheter, voyez ci-dessous), l’égalité marathonienne hommes-femmes est déjà bien établie depuis un certain nombre d’années.

Au New York City Marathon 2017, par exemple, 21 091 des 50 773 finishers étaient des femmes, soit 41,5%. Mais, si l’on y regarde de plus près, l’on voit que dans la catégorie d’âge des 20-29 ans, les femmes étaient majoritaires (4 320 sur 7 711 finishers, soit 56%) et de même étaient plus nombreuses que les hommes les femmes en provenance de la capitale des Etats-Unis (le District de Columbia) ainsi que des états de Californie, du Massachusetts, de Floride, du Connecticut, de Pennsylvanie, de Virginie, de Caroline du Nord, de l’Oregon, de Washington et de plusieurs autres encore. En effet, au décompte final des 27 815 Américains qui finirent le New York City Marathon 2017, c’était presque fifty-fifty : 14 008 hommes et 13 807 femmes. (Pour la grâce du sport, remarquons que 3 des 13 finishers de plus de 80 ans étaient des femmes.)

La médaille de finisher du Marathon de Paris 2018

La médaille du Marathon de Paris 2018, qui sera remise à tous les finishers, a été conçue par une femme, Inga Sempé, et pensée comme un vrai bijou. Née à Paris en 1968, Inga Sempé est une designer et décoratrice française. Ancienne pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, elle a reçu le Grand Prix de design de laVille de Paris en 2002 et le titre de designer de l’année, à Stockholm, en 2012.

Le Marathon de Paris, auquel est consacré un chapitre du livre, avait reçu la cote parfaite (100/100) au palmarès de Marathonien de coeur et d’esprit lors de l’édition 2014.

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Challenge de jogging du Brabant Wallon à Vieusart : Le plein dans les essarts

Le lieu de rendez-vous de la sixième manche du Challenge de jogging du Brabant Wallon était la salle Saint-Martin à Vieusart. Saint-Martin fut aussi nommé Martin le Miséricordieux et Saint-Martin des Champs.

Miséricordieux, Saint-Martin le fut, samedi. Un soleil douillet présidait à la 33e édition du Jogging du Pisselet cher à Roland Poulain, l’un des membres du comité d’organisation du challenge, et c’était à travers champs que l’on courut, rendant ainsi grâce tout à la fois au second nom de Saint-Martin et à l’étymologie de Vieusart (essart, champ défriché et prêt à être mis en culture).

Le soleil avait ramené les « Tortues » en grande nombre, entourant leur coach bien-aimé et reprenant sans doute au classement des clubs les plus représentés à cette course le leadership qu’elles avaient cédé aux « Naqués » à Waterloo où elles n’étaient que 32 contre 34 au grand club de jogging nivellois. Du coup, malgré la concurrence d’une épreuve du Challenge Delhalle à Ham-sur-Heure le lendemain, ce sont 784 joggeurs et joggeuses (712 sur la distance de 12,6 km et 72 sur celle de 6,5 km) qui s’égayèrent dans les vallées du Pisselet et du Train.

Tous champions, certes – comment y avoir participé de coeur et d’esprit et ne pas l’affirmer ? – mais deux grands champions émergèrent : Pierre Balty et Sophie Hardy. Celle-ci, docteur en médecine et pneumologue, originaire de Sauvenière (une section de la ville de Gembloux) et coureuse amateur comme la plupart d’entre nous, avait remporté la palme féminine aux 20 Km de Bruxelles de l’an dernier. A Vieusart, elle réussit l’exploit de se classer 4e au scratch général !

Victoires de Pierre Balty en 42:20 devant François Dupont (42:52), Guillaume Demeulemeester (44:10), Alexis Matthys (45:23), Romain Deblander (45:47) et de Sophie Hardy en 44:33 devant Donatienne Gicquel (55:38), Véronique Metrot (56:20), Maria-Rita Di Meo (57:24) et Nadia Verlinden (59:35) sur la grande distance ainsi que de Pierre Vancolen (21:40) et Stéphanie Lambot (31:30 et 7e au scratch général) sur la petite distance. (Photos de Laurent Saublens)

Le Challenge de jogging du Brabant Wallon respectera la trêve pascale. La prochaine manche aura lieu à Beauvechain, le samedi 14 avril, à 15 heures, sur 12 km.

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Vienna City Marathon (22.04.2018) : Revoilà Kimetto, l’actuel recordman du monde

L’actuel détenteur du record du monde officiel du marathon (2:02:57), le Kényan Dennis Kimetto participera le 22 avril prochain au Vienna City Marathon. Ce sera la première fois dans l’histoire de ce marathon qui fut créé en 1984 qu’un recordman du monde en titre y participe.

Le champion kényan, âgé de 34 ans, y trouvera peut-être l’occasion de relancer sa carrière. Après qu’il eut établi le record du monde à Berlin en 2014, Dennis Kimetto ne termina que deux marathons, par deux fois à Londres, à la troisième place en 2015 en 2:05:50 et à la onzième place en 2:11:44 l’année suivante.

Si son objectif est de s’attaquer au record du Vienna City Marathon, Kimetto devra courir plus vite qu’à Londres il y a trois ans. En effet, l’Ethiopien Getu Feleke détient le record du parcours à Vienne en 2:05:41 depuis 2014.

« J’ai été capable de m’entraîner sans me blesser pendant un bon laps de temps. Je crois en mes possibilités et souhaite réaliser une bonne performance à Vienne, voire battre le record du parcours si la météo le permet. Après deux années de déboires, l’important pour moi est d’être à nouveau compétitif », a déclaré Dennis Kimetto.

Kimetto s’était imposé dans le paysage de la course sur route grâce à trois victoires importantes au printemps de 2012. Il remporta d’abord le semi-marathon habituellement constellé de stars de la course sur route à Ras Al Khaimah (Emirats Arabes Unis), ensuite le Semi-Marathon de Berlin en 59:14 – un temps qui reste son record personnel à ce jour – et finalement il améliora le record du monde des 25 km aux 25 Km de Berlin. Son superbe temps de 1:11:18 reste le record du monde de la distance à ce jour, tout comme son record du monde du marathon.

Après une deuxième place à Berlin pour ses débuts sur le marathon en 2012 (2:04:16), Kimetto remporta les marathons de Tokyo et de Chicago l’année suivante. Depuis septembre 2014, il détient le record du monde officiel du marathon en 2:02:57 que, jusqu’à présent, ni Eliud Kipchoge, ni Wilson Kipsang, ni Kenenisa Bekele, les trois marathoniens superstars de ces dernières années, ne sont parvenus à battre.

Le Vienna City Marathon dispose de l’IAAF Gold Label Road Race. Pour encore vous y inscrire, rendez-vous sur le site www.vienna-marathon.com.

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Challenge de jogging du Brabant Wallon : Waterloo sous le zéro, ça gèle !

« Venez découvrir la forêt à l’approche du printemps ! » disaient-ils dans la présentation des 13.000 Yards de Waterloo, 32e Prix Valentin Despretz, qui se sont déroulés samedi sur 12,7 km selon les organisateurs (12,9 km selon certaines montres GPS) au départ de la Scandinavian School Waterloo et pour la plus grande partie dans la forêt de Soignes et le domaine Solvay.

On eut beau chercher les prémices du printemps, par une température négative et avec le vent du Nord, il fallait quand même bien constater que, malgré le réchauffement climatique allégué, on n’était pas encore sorti de l’hiver et la plupart des concurrents étaient bien emmitouflés, à l’exception de l’un ou l’autre farfelu qui courait passablement dénudé, voire s’exposait carrément le torse (Si,si! J’en témoigne. Même quand ça caille !).

En 2017, la participation avait été de 733 concurrents sur la grande distance et de 92 sur la petite. Cette année-ci, 682 joggeurs sur la seule distance au programme, un fort beau score compte-tenu de la météo pour cette belle épreuve dont l’organisation fut compromise par un manque de volontaires et assurée par Robert Schils (le retour, à près de 80 ans), Philippe Dejardin, le club de tennis, les familles, les amis et l’aide de l’Administration communale.

Un grand merci et un grand bravo à tous ! Vos efforts sont d’autant plus louables que les fonds récoltés seront distribués via l’association Sporidarité à des oeuvres sociales à Waterloo et des projets humanitaires (maison pour orphelins à Haïti et écoles en Roumanie et au Vietnam) !

Victoires de Lahcen El Matougui (en 41:26) devant Arnaud Dely (41:55), François Dupont (42:53), Mourad El Matougui (43:56) et Niels Rondou (44:38) et de An Renckens, An (53:08) devant Marielle Lacroix (54:49), Donatienne Gicquel (56:22), Véronique Metrot (56:41) et Pauline Mack (57:35). (Photos : avec l’aimable permission des photos de Clo.)

Le Challenge de jogging du Brabant Wallon fera étape à Vieusart samedi prochain, 24 mars, à 15 h, pour la 33e édition du Jogging du Pisselet sur 12,6 km. Une course sur 6,5 km figure aussi au programme. Le lendemain, dimanche 25 mars, passage à l’heure d’été et Challenge Delhalle à Ham-sur-Heure, 22e Val d’Heure sur 14 km à 10 h 45, et Mini-Val d’Heure sur 7 km à 10 h 30.

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La pionnière du marathon féminin, Kathrine Switzer, à 71 ans, au London Marathon 2018

Kathrine Switzer, une véritable pionnière du sport féminin, participera au London Marathon pour la première fois en 2018. L’Américaine fut la première femme à défier la tradition masculine du marathon lorsqu’elle devint la première femme à s’inscrire au Boston Marathon et à le courir officiellement en 1967.

Les femmes n’étaient pas autorisées à parcourir la distance de 42 km 195 m à cette époque. Switzer, qui s’était inscrite sous ses seules initiales, connut la notoriété mondiale lorsqu’un officiel essaya de la sortir de la course – l’officiel fut lui-même éjecté d’une solide bourrade par un coureur qui accompagnait Switzer.

Switzer termina la course. Elle prouva ainsi au monde que les femmes pouvaient elles aussi couvrir une distance de 42 km 195 m au pas de course et ouvrit la voie à toutes les femmes qui ont couru un marathon depuis lors.

Désormais âgée de 71 ans, Switzer participera au London Marathon pour la première fois en 2018. Ce n’est pas une coïncidence. Cette année constitue le 100e anniversaire de l’admission des femmes à voter au Royaume-Uni.

Switzer, qui a remporté le Marathon de New York en 1974, a ardemment défendu la course à pied féminine et, après avoir organisé une série de 400 courses féminines dans 27 pays, elle a contribué à l’ajout du marathon féminin au programme des J.O., pour la première fois à Los Angeles en 1984.

Elle a également plaidé en faveur de la participation des femmes au sport à travers le monde et a créé «261 Fearless», un mouvement mondial sans but lucratif qui prône l’émancipation des femmes au travers de la course (voir 261fearless.org).

261 était le numéro du dossard que portait Switzer lors de son célèbre premier marathon de Boston en 1967 et il est devenu synonyme d’égalité des femmes dans le sport. Switzer portera à nouveau ce numéro emblématique au London Marathon 2018.

Switzer est connue aux États-Unis en tant que commentatrice et auteur. Elle y a aussi été honorée non seulement pour avoir couru, mais aussi pour avoir changé la vie de millions de femmes en courant.

Le 2018 Virgin Money London Marathon se déroulera le dimanche 22 avril 2018. Le premier Marathon de Londres eut lieu le 29 mars 1981. Depuis sa création, le London Marathon Charitable Trust a fait don de plus de 67 millions de livres sterling à 1 170 oeuvres caritatives à Londres, dans le Surrey et en d’autres endroits. (Source : London Marathon.)

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